Le sujet de la dépression des femmes

Publié le : 23 mars 20235 mins de lecture

« La tristesse est une maladie dont chaque patient doit se guérir lui-même. » Voltaire

En tant que femme, nous avons toujours été intéressée par l’univers féminin et nous nous sommes demandées comment et pourquoi les femmes ont toujours des réponses différentes de celles de leurs partenaires de vie, les hommes.

L’article intitulé « Pourquoi les hommes sont-ils si différents de nous ? », basé sur le livre « The Female Brain » du professeur de neuropsychiatrie Louann Brizendine, nous a inspiré cet article. C’est un livre intéressant, publié en 2006, qui a fait l’objet d’une certaine controverse ; nous vous recommandons de le lire et d’exprimer votre opinion à son sujet.

Une autre raison qui nous a poussée à écrire cet article est notre curiosité d’apprendre et de vous présenter, chers lecteurs, le sujet de la dépression des femmes, vu de notre humble point de vue.

Il s’agit d’un sujet vraiment intéressant dans le domaine de la psychiatrie et de la psychologie, tant pour les femmes que pour les hommes, ce qui explique précisément pourquoi la dépression est appelée par de nombreux spécialistes « le rhume psychiatrique ».

Dépression chez les femmes

En général, on peut dire qu’une personne sur dix a souffert ou souffrira de dépression au moins une fois dans sa vie ; de plus, les chances de souffrir de cette maladie sont deux fois plus élevées pour les femmes que pour les hommes, en raison de facteurs personnels de la femme tels que la puberté, la grossesse, la post-grossesse ou la ménopause.

Récemment, la recherche nous a permis de mieux comprendre pourquoi les femmes ont tendance à souffrir de dépression plus que les hommes :

Génétique

Une femme qui a des antécédents familiaux de dépression est plus susceptible de développer la maladie en question. Cependant, ce n’est pas un facteur décisif : il faut souvent une combinaison de génétique et l’existence de facteurs psychologiques pour que cela se produise.

Les hormones

Les changements hormonaux que subissent les femmes sont un véritable engrais pour la dépression car ils affectent la chimie de leur cerveau et, par conséquent, leurs émotions.

Il y a des périodes plus propices dans la vie d’une femme où les hormones deviennent un facteur décisif dans le développement de la dépression.

La puberté

L’approbation du groupe d’amis, en particulier des garçons, est très importante pour les filles qui traversent cette phase. Parfois, les filles sont également victimes d’abus sexuels ou de mauvais traitements dont les garçons sont les auteurs. Une étude a montré que seuls 14 e des garçons souffrent de dépression, alors que chez les filles ce pourcentage est beaucoup plus élevé : 70%.

Trouble dysphorique prémenstruel

Les femmes qui souffrent de ce trouble connaissent des altérations de la chimie du cerveau au cours de la semaine précédant les menstruations, ce qui peut les amener à souffrir de dépression.

La dépression post-partum

Les changements hormonaux, l’idée de devoir affronter une nouvelle vie, la responsabilité d’élever un enfant sont parmi les causes du développement de ce type de dépression ; en fait, cela arrive plus souvent chez les femmes qui ont déjà souffert de dépression. Attention à ne pas confondre la dépression avec le fameux « baby blues », un phénomène qui survient précisément après l’accouchement.

La périménopause

Elle précède la ménopause et les changements hormonaux que le corps féminin peut subir pendant cette période peuvent entraîner une dépression.

La chimie du cerveau.

Les déséquilibres des neurotransmetteurs tels que la dopamine, la sérotonine ou la noradrénaline ouvrent la voie au développement de la dépression.

Une réponse au stress

Il existe des situations très stressantes et/ou tristes dans nos vies, comme la perte d’un être cher, des abus psychophysiques, la perte d’un emploi, etc. Il ne faut pas oublier que les femmes, en général, ont tendance à réfléchir davantage que les hommes sur les problèmes de toute nature ; cette situation est également idéale pour la prolifération de la dépression.

Pressions socioculturelles

La femme d’aujourd’hui ressent la pression sociale qui l’oblige à être une sorte de « Wonderwoman » : une femme qui réussit au travail, une épouse parfaite, une mère aimante et une personne esthétiquement agréable. Cette forte pression la pousse, très souvent, à souffrir de dépression.

L’espérance de vie. L’espérance de vie des femmes est supérieure à celle des hommes ; elles disposent donc de plus de temps pour développer cette maladie mentale.

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